Arte : la série RITUELS DU MONDE

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POURQUOI "RITUELS DU MONDE" ?

Dans une société qui peine à trouver des repères, les rituels, parfois païens, parfois mystérieux, revêtent une importance particulière: face à l’inconnu, la maladie, la mort, le lendemain, ils sont une façon d’organiser le chaos, d’éloigner la peur, et d’éclairer le sens de la vie.

Devenir un homme, affirmer son identité, célébrer la Terre, purifier l’âme et le corps, écouter les esprits, être en paix, partir définitivement : autant de contextes différents - que nous avons tous rencontrés un jour ou l’autre - dans lesquels les rituels trouvent invariablement leur place, quelle que soit la communauté humaine.

Ce patrimoine immatériel, fragile, fait l’objet depuis 2003 d’un classement au patrimoine mondial par l’Unesco. Car, au-delà des bénéfices individuels qu’offrent ces rituels, leur pratique est un facteur essentiel au maintien de la diversité culturelle, face à la mondialisation croissante: avoir une idée du patrimoine immatériel de différentes communautés est indispensable au dialogue interculturel, et encourage le respect d’autrui.

Cette série documentaire propose donc de montrer comment le rituel, en créant une habitude sécurisante, affermit la chaîne affective entre les participants. Au-delà du simple lien social, il devient une source de culture et de structure, consolide la mémoire, et revitalise l’histoire du groupe et de chacun, participant ou spectateur.

Interroger les grands rites du monde, c’est questionner nos propres croyances, nos peurs, nos envies, mais aussi proposer des éclairages et des solutions. C’est tout l’objet de cette série.

 

ANNE-SYLVIE MALBRANCKE

Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure en Lettres et Sciences Humaines, Anne-Sylvie décide en 2009 de bifurquer vers l’anthropologie. Elle entre à l’EHESS et devient l’élève du plus célèbre anthropologue français encore vivant: Maurice Godelier, lui-même disciple de Claude Levis-Strauss.

Celui-ci offre de lui remettre ses matériaux de terrain collectés 40 ans auparavant dans une petite tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée, afin d'y poursuivre des recherches de doctorat et de constater les changements socio-culturels sur plus d'une génération. Anne-Sylvie s'installe donc pendant un an dans un village des montagnes de Papouasie, sans eau, sans électricité, ni moyen de communication avec l'extérieur à part un téléphone satellite capricieux. Elle est rapidement considérée comme faisant partie de la communauté, qui lui donne un nom local et la laisse partager sa vie quotidienne.

Parmi nos destinations : Haïti, le Pérou, Madagascar, l'Inde...

Pour Arte