VLADIMIR COSMA – SUR UN AIR DECONCERTANT

On lui attribue quelques 500 musiques originales pour le cinéma. Lui-même s’y perd mais une chose est sûre, peu de compositeurs du 7e art ont collectionné autant de succès, marqué autant le public par des thèmes reconnaissables entre tous.

Élève de Nadia Boulanger, assistant de Michel Legrand, attaché tour à tour à Yves Robert, Gérard Oury, Pierre Richard, Francis Veber ou Claude Zidi, Vladimir Cosma, le plus Français des compositeurs roumains, revient, sans langue de bois et avec un humour pétillant, sur ces longues collaborations. Une foule d’anecdotes émaillées des images de son dernier concert au Grand Rex.

Roi de la comédie pour certains, mélomane d’une diversité folle pour d’autres, ce travailleur infatigable, qui se définit lui-même comme un savant populaire, continue de susciter l’admiration des générations suivantes, comme Matthieu Chedid ou Julien Doré.
De Rabbi Jacob à La Chèvre, en passant par Le Grand Blond ou La Boum, portrait d’un artiste qui malgré les années reste étonnamment jeune. Définitivement déconcertant.