BEAUSOLEIL, LE PREMIER LONG-METRAGE D’ANIMATION DE MSVP, DÉVOILE SON TOUT NOUVEAU TEASER

https://vimeo.com/727437845/889c1da1e9

BEAUSOLEIL

Une comédie d’aventures dans le monde d’après

 

La France du XXIIIe siècle, transformée en désert par le réchauffement climatique. À la mort de leur mère, Nonnie (10 ans) et Albert (7 ans) se lancent sur les traces de leur père, parti chercher à Paris des graines merveilleuses qui permettraient à leur village de survivre. Pour les guider dans ce périlleux voyage et traverser le Grand Désert, les enfants ne trouvent que leur oncle Sid, un vaurien tout juste sorti du pénitencier. Mais celui-ci a un tout autre plan en tête : emmener les enfants dans le désert pour les détrousser et les y perdre…

 

En 2020, Rémi Chayé (Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, Tout en haut du monde) rejoignait le développement du film en proposant un tout nouveau graphisme. Fanou Lefebvre, première assistante réalisatrice de Rémi sur Calamity (et qui a travaillé entre autres sur La métaphysique des Tubes  de Liane-Cho Han et Funan de Denis Do), a depuis rejoint l’aventure côté réalisation, aux côtés de Xabi Molia.

 

Xabi Molia et Frédéric Chansel cosignent quant à eux l’écriture du scénario du film, produit par Christie Molia (Moteur S’il Vous Plaît) et Marielle Duigou (Fin Août productions), ainsi que Marc Jousset (Je Suis Bien Content) et Jean-Michel Spiner (2 Minutes) à la production exécutive.

 

Réalisation : Xabi MOLIA, Fanou LEFEBVE

1e Assistante Réalisation : Elodie REMY

Storyboard : Arina KORCZYNSKI

Design des personnages : Juliette BROCAL

Décor : Elodie REMY, Ninon QUEMENER, Fanou LEFEBVRE

Montage image : Marie LUQUET-COURBON

Son : Boris CHAPELLE, Benjamin ROSIER

 

Avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine, du département Charente, de Pictanovo et du Pôle Imagis, du Centre National du Cinéma et de l’image animée, de la Procirep et du programme MEDIA

LE MOT DES RÉALISATEURS

 

Montrer l’après pour interroger le présent

En convoquant l’humour et la poésie, Beausoleil invite à regarder ce qui restera de nous dans la France d’après, du patrimoine architectural de Paris, transfiguré par la catastrophe, à des références de la pop-culture réinterprétées par les survivants du futur, en passant par des clins d’œil à ce qui fait l’ordinaire de la vie d’aujourd’hui. Les objets et les lieux changent ainsi de fonction : le porte-containers devient un pénitencier, les phares guident les voyageurs à travers les tempêtes de sable et Notre-Dame de Paris se transforme en serre luxuriante.

 

Dans ce détournement des objets, ce qui se raconte et qui nous tient à cœur, c’est l’état d’un monde altéré par la catastrophe – donc, du point de vue du spectateur, le devenir de tout ce qui est présent mais vulnérable, familier mais peut-être éphémère. Nous voudrions faire un film sur ce qui sera perdu si nous ne faisons rien : en montrant le sable, nous voulons parler de l’eau ; en montrant le futur, questionner les choix que nous faisons aujourd’hui.

 

 

L’aventure à hauteur d’enfant

Beausoleil est aussi un récit d’apprentissage et il nous tient à cœur de raconter comment, pour ces deux enfants, la perception du monde est remodelée par l’expérience qu’ils acquièrent au cours de leur voyage. Ils vont découvrir que le courage s’apprend, que les gredins peuvent changer et les héros assumer des choix qui font d’eux, semble-t-il, des mauvais pères. Si Albert parvient à surmonter ses peurs, alors c’est un autre regard sur lui-même qu’il pourra finalement porter. Quant à Nonnie, l’aventure lui apprend à se défaire de ce tout ce qu’elle sait de « l’Aventure », ce mythe aux clichés tenaces et aux règles soi-disant bien établies. La bonne élève se libère de ses leçons trop vite apprises, mais le monde qui lui apparaît est plus nuancé et plus complexe que celui qu’elle croyait connaître…

 

 

Un amour malgré soi

Enfin, Beausoleil voudrait raconter à sa manière, pudique, l’histoire d’une paternité accidentelle et refusée, source de comédie mais aussi d’émotion. Albert et Nonnie se prennent à aimer l’oncle vaurien qui incarne tout ce qu’un parent ne devrait jamais être. Et Sid s’attache malgré lui à ces neveux qu’il comptait escroquer. À travers l’alliance de caractères opposés, le film donne à voir des affections d’abord réticentes puis impossibles à réprimer, l’amour que l’on porte aux autres alors qu’on s’était promis d’y échapper.

 

Fanou Lefebvre & Xabi Molia